Par Parameshwari, Centre Sri Premananda de Montpellier, France
En 2010, je venais juste de rentrer d’Inde avec les trois statues pour le centre reçues des mains de Swamiji. Lorsque je suis je suis arrivée chez moi quelqu’un avait apporté la photo d’un jeune homme prénommé Jules, victime d’un très grave accident de voiture et plongé dans un profond coma à l’hôpital. Cette personne souhaitait que je m’occupe de ce garçon. Je me dis que j’allais mettre cette photo sur la chaise de Swamiji lors d’un programme au Centre.
On me raconta que les médecins n’arrivaient pas à baisser la tension dans le cerveau, ils avaient découpé le front pour faire baisser la pression mais sans résultats !
Lorsque je pris la photo de Jules dans la main, j’eus soudain le besoin de la poser dans les bras de la statue de la Mère Divine ; c’était quelque chose d’impérieux…..plus fort que moi.
Le lendemain quelqu’un de sa famille m’appela pour me dire que la tension était maintenant revenue à la normale. Les médecins ne comprenaient pas ce qui se passait.
Les semaines passèrent, l’état du garçon était stationnaire. Un jour, à la demande de la famille je me rendis au chevet de Jules à l’hôpital. Je parlais longuement avec sa mère et sa tante de mon voyage, de la spiritualité en Inde. Ensuite je fus admise dans sa chambre où je pus lui donner une courte bénédiction avec le lingam. Jules était étendu, inerte sur son lit, branché de toutes parts. A ce stade-là, le pronostic des médecins était sombre ; ils avaient dit qu’il ne reparlerait plus jamais, qu’il ne remarcherait plus jamais, que sa vie serait complétement végétative.
Dans les jours qui suivirent, un nouveau kinésithérapeute fut envoyé auprès de Jules, son discours était différent, il prit les choses en main et cru envers et contre tous à l’amélioration de l’état de Jules !
A l’heure actuelle, ce garçon marche, parle et mène une vie tout à fait normale ; rien de ce qui avait été pronostiqué n’a eu lieu et Jules a retrouvé la force de vie.
Je me suis alors rappelé que lorsque Swami nous avait remis les statues il avait dit qu’un miracle se produirait dans l’année dans les Centres où se trouvaient les statues et qu’il fallait qu’on le lui raconte…
La deuxième expérience eut lieu lors d’une rencontre d’artistes à laquelle Paripurani (une fidèle du centre) et moi-même participions. Nous avions profité de l’occasion pour installer un stand de vente à des fins caritatives. Il était convenu avec les organisateurs que nous parlerions de nos oeuvres caritatives lors d’une soirée dans la salle des fêtes du village avec le support d’un diaporama.
Le soir dit, tous les gens du village étaient là, assis, installés, prêts à découvrir le diaporama. En faisant les derniers essais, je me rends compte que la commande de l’appareil de projection ne fonctionne pas… j’ouvre l’appareil ; pas de piles !!!
C’était déjà tard le soir, et dans les petits villages les magasins ferment tôt ….Que faire ? Je m’adresse alors à une dame qui se trouve là, je lui expose le problème et lui demande si elle nous dépannerait avec les piles de sa télécommande. Elle me dit oui, elle m’explique que sa maison est à 15 minutes d’ici et que ça prendra un peu de temps ; elle part en se dépêchant…. pendant ce temps dans la salle, les gens s’impatientent et certains me disent qu’il vaudrait mieux laisser tomber, les chaises bougent, je sens l’énervement de l’attente. Quelque chose me dit pourtant de persister, d’attendre.
Au même moment une voiture arrive très rapidement, stoppe net devant la porte de la salle. Un homme descend de la voiture, il se dirige vers moi d’un pas alerte, et me dit: «vous avez un problème ?» Je réponds : « oui, je dois projeter un diaporama et je n’ai pas de piles dans la commande ; où aller en chercher à cette heure-ci ?» ! Il me dit : suivez-moi. Il m’emmène jusqu’à sa voiture ; il ouvre le coffre et là devant mes yeux ébahis s’offrent à moi toutes sortes de piles. Le coffre est rempli à ras bord de piles en tout genre. Je n’en crois pas mes yeux. Il y a là tout ce qu’on veut, toutes tailles, toutes formes, en paquets, à l’unité. Incroyable ! Il me dit alors : « Hier, j’ai racheté le stock d’un magasin qui fermait et je n’ai pas eu le temps de décharger ma voiture » !….
Incroyable « Leela »…..
Jai Prema Shanti !
